En juillet 2022, le gouvernement de Saint-Pétersbourg entamera la réforme des transports. Le président du comité des transports, Kirill Polyakov, a déclaré que Smolny ne déplacerait plus la date limite. Cela a été rapporté par la chaîne de télévision "78".
La réforme implique un rejet presque complet des véhicules utilitaires. La plupart des minibus seront remplacés par des bus d'État, qui bénéficieront d'avantages et de réductions.
Annulation des minibus
Le président du comité des transports, Kirill Polyakov, a déclaré que le transport commercial, qui comprend principalement des minibus, n'assure pas la sécurité et le confort des passagers. De plus, il n'a pas d'horaire de vol clair et le nouveau transport sera doté d'un système automatisé.
Les transporteurs admis au concours pour travaux seront tenus de se conformer aux nouvelles conditions. Selon Polyakov, il y a actuellement 16 transporteurs à Saint-Pétersbourg qui demandent des travaux de transport dans la ville. Le droit de servir les passagers sera attribué à celui qui remportera la vente aux enchères. Une réforme des transports à grande échelle a été menée pour la première fois à Moscou en 2016. Selon les résultats de l'appel d'offres, sur 30 transporteurs, il n'en restait que 6. Polyakov a noté qu'il ne serait plus possible de reporter la réforme. La réforme des transports était initialement prévue pour juillet 2020, puis reportée de 2 ans.
Pour renouveler le matériel roulant et le parc de bus, 27,5 milliards de roubles sont nécessaires pendant 3 ans. Mais ce n'est pas le montant total, selon Polyakov, car les prix sont de plus en plus chers et, en fait, le montant du renouvellement des transports est calculé en quantités beaucoup plus importantes.
Au total, lors de la réforme des transports, il est prévu de supprimer 271 minibus et d'ajouter 97 nouvelles lignes. Une liste complète des itinéraires annulés se trouve dans le document de projet.
Nouvelles lignes de bus
Smolny modifie le calendrier des appels d'offres pour la concurrence pour les itinéraires de bus à la réforme des transports. Le document principal est en retard, les transporteurs auront donc moins de temps pour se préparer à la nouvelle réalité.
La commission des transports n’annoncera pas d’appels d’offres pour les bus en janvier: on a supposé que cela permettrait de conclure des contrats avec les transporteurs en mars, après quoi ils disposeraient de 15 mois pour acheter du matériel roulant et préparer le lancement d’un nouveau réseau de lignes. Cependant, vous devez maintenant rejouer ce programme. La réforme des transports elle-même ne peut pas être déplacée à partir de juillet 2022, la période préparatoire est donc raccourcie.
Selon Fontanka, tout repose sur un schéma global d'organisation des services de transport pour la population (KSOT): l'institut JSC Stroyproekt n'a pas été en mesure de préparer ce document à temps, et c'est sur lui que se construit la réforme. A la mi-décembre, «l'organisateur des transports» a refusé d'accepter le projet et il ne l'a toujours pas accepté. Selon l'interlocuteur du bloc de transport, le réseau d'itinéraire lui-même est pratiquement formé, mais il y a encore un calcul du transfert et de l'horaire à venir. Tant qu'ils n'en ont pas terminé avec cela, les nouveaux termes pour l'annonce des concours ne sont pas appelés.
Quelque chose peut être dit déjà maintenant, lors des réunions de travail dans le commandant, l'Institut Stroyproekt a annoncé quelques détails. Le réseau actuellement à l'étude comprend 583 voies terrestres communales: 47 trolleybus, 44 tramways et 492 bus, dont 195 commerciaux. On suppose qu'en 2022, il y aura trois itinéraires de trolleybus de moins et qu'il ne restera que 369 bus sociaux dans la partie des bus. Ainsi, le nombre total de routes terrestres passera de 583 à 457. En conséquence, leur longueur totale diminuera également: de 8,2 mille km à 6,4 mille, et si nous ne parlons que de bus, alors de 7,1 mille km à 5, 3 mille . Dans le même temps, le nombre de matériel roulant augmentera au contraire - de 5540 à 5834 (dans le cas des bus - de 4456 à 4614).
Les routes adjacentes avec la région de Leningrad permettront également de se débarrasser du «commerce» - dans la partie où le client est la ville: il restera 91 itinéraires sociaux, ils seront desservis par 340 bus.
La réforme ne concerne pas seulement le passage à un tarif unique et la réorganisation du réseau routier. Parmi les activités prévues figure la construction de nouvelles sections avec une priorité pour les transports publics. En 2021-2022 - de 4,6 km, d'ici 2023 - de plus de 60 km, puis d'ici 2028 - de 22 km.
D'une manière générale, ces chiffres diffèrent des indicateurs que le vice-gouverneur Maxim Sokolov indiquait il y a près d'un an, à la veille, comme prévu, du lancement de la réforme. Rappelons qu'en fin de compte, il a été reporté de 2 ans, et le chef du commissariat, Kirill Polyakov, a admis que le document de planification devrait être modifié, ainsi que l'approche du matériel roulant. En outre, les responsables proposent de réduire fondamentalement le nombre de lots qui seront utilisés pour le réseau routier, en les agrandissant simultanément.
Selon Komtrans, le coût total des lignes de bus, qui sera réparti entre les transporteurs, s'élèvera à 188,5 milliards de roubles; un tiers - salaires, un autre quart - carburant et entretien. Dans le budget 2022, 12,3 milliards de roubles sont alloués aux contrats, mais c'est parce que l'année est «courte», puisque la réforme débutera en juillet. En 2023, l'année «pleine», deux fois plus sont écrites. Tous les revenus des passagers iront au trésor de la ville: si vous regardez la colonne «revenus de la fourniture de services payants», vous pouvez voir qu'en 2022 le budget prévoit 5,3 milliards, en 2023 - 11,7 milliards de roubles
Selon Fontanka, le développeur KSOT décrit également la partie «rentable» de la réforme du service de transport, mais pas sous la forme de revenus, mais sous la forme d'un effet socio-économique. Si vous en croyez ces chiffres, alors en réduisant le temps de trajet, la ville gagnera en quelque sorte 34,7 milliards déjà en 2022; l'impact environnemental est estimé à un milliard, les frais de transport et d'exploitation diminueront de 660 millions.
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